Dialogue social

Intersyndicale : nouvel appel à la mobilisation contre la réforme des retraites les 7 et 11 février

Par Agnès Redon | Le | Gouvernement

La « mobilisation du 31 janvier 2023 a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement », selon un communiqué intersyndical diffusé dans la foulée.

Appel de l’intersyndicale à la mobilisation contre la réforme des retraites le 07/02 et le 11/02/202 - © D.R.
Appel de l’intersyndicale à la mobilisation contre la réforme des retraites le 07/02 et le 11/02/202 - © D.R.

Poursuivre la « mobilisation d’ampleur » 

L’intersyndicale souligne :

  • « Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraités, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire.
  • Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes.
  • La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement. »

Elle assure disposer du soutien des Français qui s’opposeraient à la réforme prévue. 

« La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, deux tiers de la population soutiennent les mobilisations ».

Réaction du gouvernement

  • « Sur la mobilisation du 31 janvier 2023, j’ai un profond respect pour les Français qui prennent une journée pour faire valoir leurs convictions et en l’occurrence, ici, leur opposition à une réforme.
  • Il y a des inquiétudes et des doutes face à une réforme qui demande évidemment un effort supplémentaire, à savoir travailler progressivement plus longtemps à horizon 2030 », a souligné Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, sur France Inter, le 1er février 2023.

« Ce que je vois aussi derrière ces mobilisations, et je pense que cela peut nous unir, c’est un attachement profond à notre système de retraite par répartition qui est aujourd’hui menacé. Si nous ne faisons rien, nous aurons problème pour financer les pensions de retraite dans les années à venir. »